New Brunswick Forests: Achieving Conservation and Carbon Objectives

As COP15, the UN’s Biodiversity Conference continues in Montreal, government officials from around the world are meeting to discuss how best to protect nature and preserve biodiversity faced with the growing impacts of climate change. Threats such as habitat degradation, invasive species, overexploitation, pollution, and climate change all impact the adaptation ability of our forests and the species that call them home. The key pledge being discussed at Nature COP15 is the commitment to dedicate 30% of the planet’s land and water to conservation areas.

In a significant announcement Tuesday, December 13th, the Department of Natural Resources and Energy Development has confirmed the protection of 10% of our land and water through its Nature Legacy initiative and government has objectives beyond that. Forest sector companies in New Brunswick are generally supportive of efforts to increase conservation efforts and have participated in the Nature Legacy initiative by both nominating and providing feedback on candidate areas for conservation. While conservation and protection of habitat and species are important objectives that are already required of forest sector companies in New Brunswick through regulation, there are various avenues of protection and management of habitat and biodiversity that can and should be employed.

 With the evolving threats of climate change that impacts all the values we place on forests, including biodiversity, we must confront these realities to best protect our forests. To think that we can continue to “set aside” land and water area in perpetuity to achieve conservation objectives is, at best, short-sighted. While protecting areas of unique biodiversity and habitat is an important objective, relying on untouched forests as a conservation tool has generally not proven effective in stemming biodiversity loss or reducing the impacts of climate change, as articulated in a recent Natural Resources Canada study on national parks.  We need a socio-ecological approach for long-term success, one that considers humans as part of the natural environment rather than excluded from it.

Forests have the capacity to both absorb and emit carbon each year. The primary source of forest emissions is not the forest industry, but rather from older forests impacted by insect infestations and forest fires that ravage vast swaths of forested lands. Natural disturbances outpace the area impacted by all industrial activities by more than 20 to one. Canada is well-respected as a world leader in sustainable forestry practices and even with an increase in forestry activities, wildfires, and deforestation for built infrastructure, has maintained more than 99.5% of it’s forested area since 1990.

It stands to reason that managing forests for the prevention of devastating causes of forest decline is a critical tool to ensure the protection of biodiversity and wildlife habitat. Wildfires and insect infestations don’t discriminate in favour of protected and conserved areas, but these areas benefit from the management strategies employed in forests around them. Responsible management is also a primary opportunity to improve the carbon sequestration ability of our forests and achieve Canada’s climate change adaptation objectives, while safeguarding against disasters.  

These management practices are considered “other effective area-based conservation measures” or OECMs and can contribute significantly to the province’s conservation efforts. OECMs often have similar conservation and biodiversity results as protected areas, while also achieving other primary objectives. Many of these OECMs are achieved through nature-based forest management solutions.

In New Brunswick we do a very good job of managing our forests for such risks and ensuring that for every hectare of harvested wood on public land, an equal or greater area is replanted or managed for natural regeneration. Forest operations are planned and implemented to include the core principles of conservation and long-term ecological health.

 Sustainable forest management ensures we can source renewable bioenergy, achieve carbon-neutral construction, replace plastics and other carbon-intensive products, and ensure the economic prosperity of the province, particularly for rural communities. And healthy growing forests are a significant, renewable carbon sink that will be key to counter carbon emissions.

As Canada – and New Brunswick – move towards increasing conservation objectives and a net-zero carbon economy, we will need to rely on scientific evidence and embrace an innovative forest sector, which continues to provide goods and services we rely on in a sustainable and carbon-friendly manner. Through sustainable forest management, we can effectively protect our forests, and all who call them home, for generations to come. Well managed and protected forests are a win for conservation, a win for climate adaptability, and a win for our local economy and the more than 26,000 NB workers directly or indirectly employed in the forest sector.

Kim Allen

Executive Director


Les forêts du Nouveau-Brunswick : Atteindre les objectifs de conservation et de carbone

Alors que la COP15, la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité, se poursuit à Montréal, des responsables gouvernementaux du monde entier se réunissent pour discuter de la meilleure façon de protéger la nature et de préserver la biodiversité face aux impacts croissants du changement climatique. Des menaces telles que la dégradation de l’habitat, les espèces envahissantes, la surexploitation, la pollution et les changements climatiques ont toutes un impact sur la capacité d’adaptation de nos forêts et des espèces qui les habitent. L’engagement clé discuté lors de la COP15 de Nature est l’engagement de consacrer 30 % des terres et des eaux de la planète aux zones de conservation.


Dans une annonce importante mardi 13 décembre, le ministère des Ressources naturelles et du Développement de l’énergie a confirmé la protection de 10 % de nos terres et de nos eaux grâce à son initiative Nature Legacy et le gouvernement a des objectifs au-delà de cela. Les entreprises du secteur forestier du Nouveau-Brunswick appuient généralement les efforts visant à accroître les efforts de conservation et ont participé à l’initiative Nature Legacy en nommant et en fournissant des commentaires sur les zones candidates à la conservation. Bien que la conservation et la protection de l’habitat et des espèces soient des objectifs importants qui sont déjà exigés des entreprises du secteur forestier au Nouveau-Brunswick par le biais de la réglementation, il existe diverses avenues de protection et de gestion de l’habitat et de la biodiversité qui peuvent et doivent être utilisées.

  Avec l’évolution des menaces du changement climatique qui a un impact sur toutes les valeurs que nous accordons aux forêts, y compris la biodiversité, nous devons faire face à ces réalités pour protéger au mieux nos forêts. Penser que nous pouvons continuer à « mettre de côté » des terres et des étendues d’eau à perpétuité pour atteindre des objectifs de conservation est, au mieux, une vision à court terme. Bien que la protection des zones de biodiversité et d’habitat uniques soit un objectif important, le recours aux forêts intactes comme outil de conservation ne s’est généralement pas avéré efficace pour endiguer la perte de biodiversité ou réduire les impacts du changement climatique, comme l’indique une récente étude de Ressources naturelles Canada sur les parcs nationaux. Nous avons besoin d’une approche socio-écologique pour un succès à long terme, une approche qui considère les humains comme faisant partie de l’environnement naturel plutôt qu’exclus de celui-ci.

Les forêts ont la capacité d’absorber et d’émettre du carbone chaque année. La principale source d’émissions forestières n’est pas l’industrie forestière, mais plutôt les forêts plus anciennes touchées par les infestations d’insectes et les incendies de forêt qui ravagent de vastes étendues de terres boisées. Les perturbations naturelles dépassent la zone touchée par toutes les activités industrielles de plus de 20 pour un. Le Canada est très respecté en tant que chef de file mondial des pratiques forestières durables et même avec une augmentation des activités forestières, des incendies de forêt et de la déforestation pour les infrastructures construites, il a maintenu plus de 99,5 % de sa superficie forestière depuis 1990.

Il va de soi que la gestion des forêts pour la prévention des causes dévastatrices du déclin des forêts est un outil essentiel pour assurer la protection de la biodiversité et de l’habitat faunique. Les incendies de forêt et les infestations d’insectes ne favorisent pas les zones protégées et conservées, mais ces zones bénéficient des stratégies de gestion employées dans les forêts qui les entourent. La gestion responsable est également une occasion primordiale d’améliorer la capacité de séquestration du carbone de nos forêts et d’atteindre les objectifs d’adaptation aux changements climatiques du Canada, tout en se protégeant contre les catastrophes.

Ces pratiques de gestion sont considérées comme « autres mesures de conservation efficaces par zone » et peuvent contribuer de manière significative aux efforts de conservation de la province. Ces mesures ont souvent des résultats de conservation et de biodiversité similaires à ceux des aires protégées, tout en atteignant également d’autres objectifs principaux. Bon nombre de ces mesures sont atteints grâce à des solutions de gestion forestière fondées sur la nature.

Au Nouveau-Brunswick, nous faisons un très bon travail de gestion de nos forêts pour de tels risques et nous assurons que pour chaque hectare de bois récolté sur les terres publiques, une superficie égale ou supérieure est replantée ou gérée pour la régénération naturelle. Les opérations forestières sont planifiées et mises en œuvre pour inclure les principes fondamentaux de la conservation et de la santé écologique à long terme.

  La gestion durable des forêts garantit que nous pouvons nous approvisionner en bioénergie renouvelable, réaliser une construction neutre en carbone, remplacer les plastiques et autres produits à forte intensité de carbone et assurer la prospérité économique de la province, en particulier pour les communautés rurales. Et les forêts en croissance saine sont un important puits de carbone renouvelable qui sera essentiel pour contrer les émissions de carbone.

Alors que le Canada – et le Nouveau-Brunswick – progressent vers des objectifs de conservation croissants et une économie à zéro carbone net, nous devrons nous fier à des preuves scientifiques et adopter un secteur forestier innovant, qui continue de fournir les biens et services sur lesquels nous comptons de manière durable et sans carbone. -Manière amicale. Grâce à la gestion durable des forêts, nous pouvons protéger efficacement nos forêts, et tous ceux qui les habitent, pour les générations à venir. Des forêts bien gérées et protégées sont une victoire pour la conservation, une victoire pour l’adaptabilité au climat et une victoire pour notre économie locale et les plus de 26 000 travailleurs du Nouveau-Brunswick employés directement ou indirectement dans le secteur forestier.

Kim Allen

Directrice Générale