New Brunswick’s new solutions – growing forestry opportunities in 2023

The post-COVID landscape for the forest sector continues to experience volatility and uncertainty for multiple reasons and the 2023 economic outlook is being called “bleak”.

Following a couple years of record activity and prices, real estate markets in Canada are correcting largely due to the Bank of Canada hiking interest rates in the face of climbing inflation. Experts anticipate home prices will bottom-out in spring 2023. Just what that bottom looks like will depend on local markets, but predictions are that the average Canadian housing price will decline by 25% in 2023 and could be as much as 40%. From a New Brunswick perspective, home sales declined in all areas of the province, from 13% to 39% on a year-to-year basis, across all regions in 2022. It is also anticipated that the Bank of Canada policy interest rate will peak later in 2023 and it is likely to be well into 2024 before we see that pressure lessen. Similarly, the US housing market will continue to rebalance in 2023.

As interest rates climb and inflation increases the cost of materials, housing starts in North America are seeing significant declines despite the continued drop in lumber and panel prices over most of 2022. While lumber markets are expected to rebound modestly in 2023, we won’t see the unprecedented peak like May 2021 that resulted from supply chain challenges unable to meet strong demand, and unresolved softwood lumber negotiations and protectionist measures will also continue to impact Canadian competitiveness.

Transportation logistics also continue to challenge movement of goods to market not just for the forest sector, but for all industries. The federal government is calling for increased transparency in the supply chain sector to better understand the challenges in the country’s rail freight sector and how to fix them. Amendments to the Transportation Information Regulation are aimed at increasing accountability and providing performance information for all major railways.

Meanwhile, the old-growth debate in BC is curtailing production and resulting in fibre constraints there. Overall pulp and paper markets are expected to continue declining, but for those companies converting facilities to shift towards sanitary paper products instead of specialty papers products may have opportunity to stem the decline or even realize limited growth.

We also saw another year of unpredictable weather events and wildfires across Canada in 2022. Western Canada’s wildfire season started late but was typical, while Newfoundland was the anomaly on the East Coast with an unusual fire season. Later in the year Hurricane Fiona wreaked significant damage on many of Nova Scotia’s 30,000 plus private woodlots, and the province is implementing a $4.5 million recovery fund to salvage timber and revise operating plans based on the damage.  

But it’s not all bad news moving into 2023. A changing climate with its extreme weather events, rising pest infestations, and record-breaking temperatures will also necessitate changing the approach to managing our forest resources. We are fortunate in NB to be small and nimble enough, and with strong research institutions focused on climate adaptation and carbon sequestration forestry will be one of the key sectors to transition us into a greener economy. One example is the success being realized through the Spruce Budworm Early Intervention Strategy in Atlantic Canada. Unprecedented collaboration among provinces, research institutions and industry continue to garner results and in 2023 we’ll have minimal area requiring treatment in NB. Protecting our forests from devastation by this pest is a key component to minimizing wildfire potential. The Nova Scotia situation has also reiterated that more diverse and intensively managed forests fare much better in extreme storms and as research advances our forests will benefit from climate-tolerant trees, improved management practices, and advanced carbon accounting strategies.  

Labour shortages also continue to plague many industries and forestry is no exception. In New Brunswick we’re ahead of many other provinces in seeking ways to address these shortages. Our government has partnered with key industries and is investing in workforce development. Forest NB is excited to be working on several initiatives to implement focused training for great career opportunities in the forest sector. We’re also working with government departments to build better educational resources at the secondary school level and to bring newcomers to work in the sector and live in the province.

In a world of increased antagonism and misinformation that often sways public sentiment, it is crucial for the forest sector to communicate its value as part of the green economy, part of the solution to climate change adaptation. There are many opportunities with fibre-based products, mass timber construction, and biomass utilization and the world wants solutions. How well we focus on communication, innovation, cost efficiencies, and new markets will be decisive factors in the sector’s economic recovery and will position the forest sector as a leader.

Les nouvelles solutions du Nouveau-Brunswick – opportunités croissantes en foresterie en 2023

Le paysage post-COVID du secteur forestier continue de connaître de la volatilité et de l’incertitude pour de multiples raisons et les perspectives économiques de 2023 sont qualifiées de « sombres ».

Après quelques années d’activité et de prix record, les marchés immobiliers au Canada se corrigent en grande partie en raison de la hausse des taux d’intérêt de la Banque du Canada face à la montée de l’inflation. Les experts prévoient que les prix des maisons atteindront un creux au printemps 2023. À quoi ressemblera ce creux dépendra des marchés locaux, mais les prévisions sont que le prix moyen des maisons au Canada diminuera de 25 % en 2023 et pourrait atteindre 40 %. Du point de vue du Nouveau-Brunswick, les ventes de maisons ont diminué dans toutes les régions de la province, passant de 13 % à 39 % d’une année à l’autre, dans toutes les régions en 2022. Il est également prévu que le taux d’intérêt directeur de la Banque du Canada culminer plus tard en 2023 et il est probable qu’il faudra bien attendre 2024 avant de voir cette pression diminuer. De même, le marché immobilier américain continuera de se rééquilibrer en 2023.

Alors que les taux d’intérêt augmentent et que l’inflation augmente le coût des matériaux, les mises en chantier en Amérique du Nord connaissent des baisses importantes malgré la baisse continue des prix du bois et des panneaux pendant la majeure partie de 2022. Alors que les marchés du bois devraient rebondir légèrement en 2023, nous ne pourrons pas voir le pic sans précédent comme celui de mai 2021 qui a résulté des défis de la chaîne d’approvisionnement incapables de répondre à une forte demande, et les négociations non résolues sur le bois d’œuvre résineux et les mesures protectionnistes continueront également d’avoir une incidence sur la compétitivité canadienne.

La logistique du transport continue également de poser des défis à la circulation des marchandises vers les marchés, non seulement pour le secteur forestier, mais pour toutes les industries. Le gouvernement fédéral appelle à une transparence accrue dans le secteur de la chaîne d’approvisionnement afin de mieux comprendre les défis du secteur du fret ferroviaire du pays et comment les résoudre. Les modifications apportées au Règlement sur les renseignements sur le transport visent à accroître la responsabilisation et à fournir des renseignements sur le rendement pour tous les grands chemins de fer.

Pendant ce temps, le débat sur les forêts anciennes en Colombie-Britannique réduit la production et entraîne des contraintes de fibre là-bas. Les marchés globaux des pâtes et papiers devraient continuer de décliner, mais les entreprises qui convertissent leurs installations pour se tourner vers les produits de papier sanitaire au lieu des produits de papiers spéciaux pourraient avoir la possibilité d’endiguer le déclin ou même de réaliser une croissance limitée.

Nous avons également connu une autre année d’événements météorologiques imprévisibles et de feux de forêt à travers le Canada en 2022. La saison des feux de forêt dans l’Ouest canadien a commencé tard mais était typique, tandis que Terre-Neuve était l’anomalie sur la côte Est avec une saison des feux inhabituelle. Plus tard dans l’année, l’ouragan Fiona a causé des dommages importants à bon nombre des plus de 30 000 boisés privés de la Nouvelle-Écosse, et la province met en place un fonds de rétablissement de 4,5 millions de dollars pour récupérer le bois et réviser les plans d’exploitation en fonction des dommages.

Mais ce ne sont pas toutes de mauvaises nouvelles à l’approche de 2023. Un changement climatique avec ses événements météorologiques extrêmes, l’augmentation des infestations de ravageurs et des températures record nécessitera également de changer l’approche de la gestion de nos ressources forestières. Nous avons la chance au Nouveau-Brunswick d’être suffisamment petits et agiles, et avec de solides institutions de recherche axées sur l’adaptation au climat et la séquestration du carbone, la foresterie sera l’un des secteurs clés pour nous faire passer à une économie plus verte. Un exemple est le succès obtenu grâce à la Stratégie d’intervention précoce contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette au Canada atlantique. Une collaboration sans précédent entre les provinces, les établissements de recherche et l’industrie continue de produire des résultats et en 2023, nous aurons une superficie minimale nécessitant un traitement au Nouveau-Brunswick. La protection de nos forêts contre la dévastation par ce ravageur est un élément clé pour minimiser le potentiel d’incendie de forêt. La situation en Nouvelle-Écosse a également réitéré que les forêts plus diversifiées et gérées de manière intensive résistent beaucoup mieux aux tempêtes extrêmes et que, à mesure que la recherche progresse, nos forêts bénéficieront d’arbres tolérants au climat, de pratiques de gestion améliorées et de stratégies avancées de comptabilisation du carbone.

Les pénuries de main-d’œuvre continuent également d’affliger de nombreuses industries et la foresterie ne fait pas exception. Au Nouveau-Brunswick, nous sommes en avance sur de nombreuses autres provinces dans la recherche de moyens de remédier à ces pénuries. Notre gouvernement s’est associé à des industries clés et investit dans le développement de la main-d’œuvre. Forêt NB est ravi de travailler sur plusieurs initiatives pour mettre en œuvre une formation ciblée pour de grandes opportunités de carrière dans le secteur forestier. Nous collaborons également avec les ministères gouvernementaux pour créer de meilleures ressources éducatives au niveau secondaire et amener les nouveaux arrivants à travailler dans le secteur et à vivre dans la province.

Dans un monde d’antagonisme et de désinformation accrus qui influencent souvent l’opinion publique, il est crucial que le secteur forestier communique sa valeur dans le cadre de l’économie verte, une partie de la solution à l’adaptation au changement climatique. Il existe de nombreuses opportunités avec les produits à base de fibres, la construction massive en bois et l’utilisation de la biomasse et le monde veut des solutions. La façon dont nous nous concentrons sur la communication, l’innovation, la rentabilité et les nouveaux marchés sera un facteur décisif dans la reprise économique du secteur et positionnera le secteur forestier comme un chef de file.