Réduire les émissions de GES grâce à des plans de gestion complets.

La dernière soumission du Rapport d’inventaire national (RIN) des émissions de gaz à effet de serre du Canada de 2023 aux Nations Unies confirme que même si le Canada progresse vers ses objectifs de réduction des émissions de 2030, il reste encore beaucoup à faire. Il convient de noter en particulier que le rapport confirme un fait connu depuis longtemps dans l’industrie forestière, à savoir que l’augmentation de la mortalité des insectes et des incendies de forêt est la principale source d’émissions de GES et de pollution atmosphérique associée au secteur forestier. Même avec l’augmentation des événements catastrophiques tels que ces terres boisées restent un puits net, retenant plus de carbone qu’elles n’en émettent, et il est possible d’augmenter cette capacité. Dans un climat en évolution rapide, la mise en œuvre de pratiques de gestion durable peut réduire considérablement les risques d’insectes et d’incendies de forêt et les émissions qui en résultent.

Les forêts sont une ressource naturelle essentielle partout au Canada et en particulier au Nouveau-Brunswick, nous fournissant de l’air pur, de l’eau et une gamme d’avantages environnementaux, sociaux et économiques. L’un des principaux avantages de la gestion forestière est de réduire le risque de mortalité des insectes et d’incendies de forêt grâce à de saines pratiques de gestion. Ceci est réalisé grâce à des stratégies de gestion globales qui tiennent compte non seulement de la récolte du bois et des fibres, mais aussi de la gestion des récoltes futures, de l’amélioration de la résilience des forêts, de la protection de la biodiversité et des habitats fauniques et de la maximisation du potentiel de séquestration du carbone des forêts. Toutes les opérations forestières menées sur les terres de la Couronne au Nouveau-Brunswick sont régies par des plans d’aménagement conçus pour atteindre ces nombreux objectifs.

Au Canada atlantique, la Stratégie d’intervention précoce contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette est une réussite unique en matière de solutions de gestion fondées sur la science qui pourraient éclairer des approches similaires dans d’autres juridictions. L’objectif de la stratégie est de gérer les niveaux de population de cette espèce d’insecte indigène afin de minimiser les effets dévastateurs de la défoliation massive – et les risques d’incendie de forêt associés aux forêts mortes et mourantes – en identifiant et en traitant les zones d’épidémie potentielle de tordeuse des bourgeons de l’épinette. Lancé en 2014, le Partenariat pour une forêt en santé est une collaboration très fructueuse de professionnels de la recherche, du milieu universitaire, du gouvernement et de l’industrie qui travaillent ensemble pour comprendre comment et quand les épidémies commencent, et comment prévenir les épidémies majeures au Canada atlantique.

Le secteur forestier au Canada a déjà réduit ses émissions de près de 70 % depuis 1990. La recherche et le développement de nouvelles technologies et l’amélioration continue des pratiques de gestion créent de nouvelles utilisations de la fibre de bois et des efficacités novatrices dans la gestion forestière et la production de produits à base de bois. Il sera essentiel d’investir dans la recherche et le développement et d’employer des pratiques de gestion exemplaires fondées sur des données probantes comme la stratégie d’intervention précoce contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette pour maintenir des forêts saines et réduire les émissions de GES provenant de la mortalité des insectes et des incendies de forêt.

Pour plus d’informations sur les émissions de gaz à effet de serre du Canada, visitez Inventaire officiel des gaz à effet de serre du Canada – Canada.ca

Le secteur forestier canadien se félicite de l’accent mis par le rapport fédéral sur les émissions sur l’aggravation des incendies Le secteur forestier canadien répond à Rapport fédéral sur les émissions (fpac.ca)

Pour en savoir plus sur le Partenariat pour la santé des forêts