Le moratoire défavorisera l’industrie forestière

« La demande d’un moratoire sur le mouvement du bois des terres de la Couronne vers les usines de la province défavorisera l’industrie forestière qui est déjà en difficulté », a déclaré le président et DG de l’Association des produits forestiers du Nouveau-Brunswick, Mark Arsenault.

Monsieur Arsenault est déconcerté par la demande du moratoire et se demande pourquoi la Coalition est si rapide à sacrifier les emplois des bucherons, des camionneurs et des autres travailleurs forestiers qui fournissent la matière ligneuse aux usines de transformations. Nos usines-membres sont approvisionnées en bois par les lots boisés privés, les terres de la Couronne et les terres industrielles. Approximativement 13 % du bois consommé par l’industrie est importé. Le mouvement du bois de la Couronne permet aux usines à demeurer en exploitation, ce qui protège des emplois pendant que l’industrie passe à travers la crise courante.

Dale Ecceleston est un entrepreneur qui vit de la coupe de bois à Juniper. Son entreprise emploie 37 personnes. « Si le plan de la Coalition pour un moratoire va de l’avant, nous fermerons – c’est aussi simple que ça. Nos employés seront mis à pied et ils iront ailleurs. Ça rendra une situation difficile encore pire, » déclara Monsieur Ecceleston.

« Ce qui est arrivé à Juniper et dans d’autres communautés vivant avec des fermetures récentes d’usine, est tout simplement une tragédie humaine. Par contre, nous sommes persuadés que la crise fera demi-tour et que ces usines rouvriront. Le transfert d’allocation de Juniper assure une réserve vitale de copeaux à Fraser Papers d’Edmundston, qui emploie plus de 400 Néo-Brunswickois. Les compagnies forestières travaillent ensemble dans le but de maintenir leurs opérations, et de réduire les pertes d’emplois, » a expliqué Monsieur Arsenault.

Selon Monsieur Arsenault, le même scénario pourrait se produire dans d’autres régions de la province où des opérations forestières continuent malgré des fermetures récentes d’usines. Il explique que chaque usine de transformation en activité au Nouveau-Brunswick supporte une diversité d’usines, d’entreprises et d’employés. Ces usines sont critiques pour maintenir les emplois à travers la province, y compris les communautés rurales et urbaines. «Le bois de la Couronne est géré au bénéfice de tous les Néo-Brunswickois. Quand la Coalition laisse croire que la forêt est gérée au dépend du public, c’est faux » indique Monsieur Arsenault.

« Les emplois, les revenus et les taxes générées par le bois de la Couronne contribuent de façon considérable aux valeurs importantes pour les Néos-Brunswickois, telles que la santé et l’éducation. »

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Mark Arsenault
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