La contribution du Nouveau-Brunswick au leadership en environnement

Dans un récent commentaire le président et DG de l’Association des produits forestiers, David Lindsay, mentionnait que l’industrie canadienne de produits forestiers est devenue un leader mondial en matière de compétences environnementales. Les statistiques démontrent que le Canada « possède maintenant une part mondiale de 43 % de forêts certifiées par un organisme indépendant ou plus de 160 millions d’hectares, soit quatre fois plus que tout autre pays ». Qu’est-ce que cela signifie? Selon une tierce partie indépendante, cela signifie que les entreprises adhèrent aux pratiques et aux politiques sociales et environnementales dans la gestion de la forêt. Cela comprend une régénération rapide de la forêt, des niveaux de coupe durable et la protection de la biodiversité et de l’habitat faunique. En vertu du système de certification reconnu à travers le monde de l’Initiative d’aménagement durable (SFI), le Nouveau-Brunswick contribue aux statistiques canadiennes trois millions d’hectares de terres de la Couronne gérés de manière durable. Les terres franches industrielles contribuent également aux statiques de certification de la SFI et du Conseil de l’intendance forestière. La totalité du territoire forestier aménagé de la province se chiffre à six millions d’hectares dont moins de 2 % est coupé annuellement et qui se régénère naturellement ou qui est renouvelé par plantation. Par ailleurs, en 2012-2013 plus de 28 millions d’arbres ont été plantés sur les terres de la Couronne.

 

Les règlements et les lois au Canada en matière de foresterie sont parmi les plus rigoureux au monde. Selon la loi, tous les arbres coupés sont renouvelés et assurent une ressource forestière pour l’usage des générations futures. Le Canada ne subit pratiquement pas de déforestation ou à peine 0,02 % par année. Et où se situe le Nouveau-Brunswick? Selon le rapport annuel 2014 de Ressources naturelles Canada « l’État des forêts au Canada », l’agriculture, l’exploitation pétrolière et gazière et le développement urbain sont la plus grande source de déforestation. Le secteur forestier du Nouveau-Brunswick voit à ce que l’impact de déforestation soit minime sur l’ensemble du territoire forestier courant. La bonne gestion et les activités en sylviculture de l’industrie vont même augmenter le volume de l’approvisionnement en bois.

Au niveau national, L’APFC a dirigé les efforts auprès des groupes environnementaux et de conservation afin de mieux cibler les questions en protection de l’habitat et en diversité des espèces. Par exemple, au niveau provincial nous pouvons mentionner les progrès positifs tout en reconnaissant les efforts continus pour répondre aux préoccupations légitimes. Si nous prenons la gestion des pêches et de la faune comme exemple et comparativement à l’année précédente, durant la saison de 2012-2013 nous avons constaté une augmentation de la récolte du gros gibier. La récolte de chevreuils, d’orignaux et d’ours a augmenté année après année, ce qui suggère une population en santé. Par contre, il faut se soucier des autres espèces de la faune et de la flore qui présentent différents niveaux de risque. Les opérations forestières respectent les règlements en matière de protection de l’habitat pour les espèces à risque en observant une gestion de la faune spéciale dans les zones tampons de cours d’eau et de terres humides. Afin de progresser et de rencontrer les demandes multiples, les besoins de la forêt sont prioritaires dans les efforts de collaboration avec les intervenants et une communication claire et de l’information factuelle sont employées avec le grand public.

 

L’industrie canadienne de produits forestiers possède la meilleure réputation au monde en matière environnementale et l’apport du Nouveau-Brunswick à la reconnaissance du Canada en tant que leader mondial en gestion de forêt durable n’est pas négligeable. L’industrie forestière du Nouveau-Brunswick prend au sérieux ses responsabilités dans la gestion des besoins du public incluant la prospérité économique, un renouvellement responsable de nos forêts et une considération de l’exploitation des forêts pour autres usages que celui du bois tel que les loisirs, la protection de l’habitat et les besoins en culture. Nous avons fait beaucoup de chemin en matière de pratiques et d’approches et en tant que Néo-Brunswickois nous pouvons être fiers de notre réputation mondiale de leaders en gestion forestière durable.