25 ans après les gros vents dans les « montagnes de Noêl » du Grand Sud

C’est difficile à croire, mais jeudi, le 7 novembre, marque le 25e anniversaire du gros vent dans les « Montagnes de Noël » du Grand Sud. Nous attendons à avoir de la neige ce jeudi, comme durant cette journée. Les photos attachées dévoilent un peu l’histoire. Après les grands vents, il y a eu d’importantes planifications, qui ont été entrepris par Repap (un licencié à l’époque) et RND afin de déterminer le temps, les règlements et les formations requises pour sauver le bois ayant tombé dû aux grands vents. Des camps fut établis et d’autres agrandis pour accommoder cette grande main-d’œuvre. Des équipes forestières, provenant de licenciés, sont également venues aider avec cette tâche. En sommes, plus de 2 millions de mètres cubes de bois ont été sauvé, avec un échéancier de 2 ans et demi.

Je ne peux pas oublier de mentionner que beaucoup de temps a été consacré à interagie avec les organisations environnementales, qui soutenaient que les vieux sapins baumier (tombés ou debout) représentaient la zone centrale des hautes terres du N.-B. et devrait être préservé. L’industrie a argumenté que les arbres de 70-80 ans étaient à la fin de leur cycle de vie naturelle et ultimement, ils se régénèreraient en la même espèce suivant leur récolte. À la fin, le mode de récupération a continué…mais des zones de conservation furent établis avec le temps ainsi que des études écologiques dans cette zone.

Aujourd’hui, selon moi, c’est difficile d’identifier spécifiquement les grosses « coupes à blanc de récupération » que nous avons travaillé dessus. La nouvelle forêt a maintenant 25 ans, plusieurs régions ont été pré-éclairées commercialement. De grandes sections qui étaient brunes après la récupération, sont maintenant vertes. Plusieurs des petites routes utilisées pour la récupération sont complètement repousser. Depuis la repousse de ce paysage forestier, j’entends souvent des commentaires (d’une perspective de gestion des forêts) que ces grandes sections de sapin baumier devront transitionnées à une étape de récolte; nous allons franchir cette étape lorsqu’il faudra!

Pendant ce temps, nous dépendons sur la stratégie d’intervention précoce pour protéger la surface d’une épidémie de tordeuses à bourgeons. Les scientifiques de la foresterie sont également préoccupés par les effets du changement climatique sur les écosystèmes en haute altitude. Les plans de gestion forestière, en continu, évaluent les scénarios d’approvisionnement en bois intégrés à des modèles d’habitat, afin de répondre aux exigences d’un large éventail d’espèces trouvées dans la région (parmi lesquelles la Grive de Bicknell, le Lynx, la Martre… pour n’en nommer que quelques-unes). De toute évidence, c’est maintenant aussi l’habitat d’une population d’orignaux en bonne santé. Ultimement, dans la sphère de la gestion forestière, si les arbres poussent sur un site, nous avons plusieurs options ; sans dire plus, il y a beaucoup d’arbres dans le Grand Sud !

Tony VanBuskirk, gestionnaire forestier, Fornebu Woodlands